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« De retour en soi et sur la toile »

Bien que ce site soit en ligne depuis l’été dernier, j’ai eu tant à faire à l’intérieur que je ne m’y mets ‘sérieusement’ que maintenant. Je ne savais pas trop comment exprimer les choses, sous quel angle et dans quelle forme mais maintenant, c’est plus clair et je vais continuer de partager ce chemin de retour à soi, à la complétude de l’être. Je rappelle pour ceux qui ont déjà lu les articles du blog « Journal de bord d’un humain comme tout le monde » et ceux qui découvrent ce site, que je suis consciente de ne pas être seulement un corps physique ni une personnalité mais un être multidimensionnel comme vous tous, autant divin qu’humain.

C’est quelque chose que j’ai toujours su inconsciemment et qui s’est révélé à moi, par petites touches, par des expériences et des visions qui font que je n’ai aucun doute quant au fait que nous soyons une conscience/âme qui vient s’incarner sur terre depuis des éons afin de justement apprendre à se reconnaitre en tant qu’esprit divin éternel et en lien avec la source, toujours.

Les multiples expériences vécues m’ont amené à comprendre que je devais apprendre à accueillir l’humain que je suis aussi plutôt que de lutter contre lui et vouloir être pur esprit

Je prends donc conscience à mesure que je m’ouvre à recevoir et que j’observe ce qui se passe en moi, depuis l’espace serein du cœur, la non dualité, le non-jugement, de toute la beauté et l’intelligence de cet assemblage de corps qui forment une équipe de plus en plus unie. Même si ça passe par des coups de gueule aussi

Par le dialogue intérieur avec le mental, l’enfant intérieur mais aussi l’ado rebelle et par-dessus tout l’observation du corps physique, je redécouvre ce que je suis et ce que la vie est en vérité, une expérience qui nous donne la possibilité de nous élever en conscience afin de voir avec les yeux de l’âme, du cœur, de l’amour lumière intérieurs. Reconnaitre les mécanismes internes de survie, les archétypes qui dirigent nos pensées et comportements et apprendre d’eux, devient de plus en plus ludique et agréable

J’ai toujours su que la conscience et le cœur étaient notre vraie nature et surtout les outils merveilleux de l’éveil à soi, mais j’y étais si attaché que j’en ai négligé la matière, la chair, le monde et les humains en général. Et donc ma propre humanité que je jugeais à travers le comportement de mes contemporains les plus extrémistes

Tant que je m’identifiais au rôle de victime du fait de l’avoir été durant l’enfance, je ne pouvais que rejeter le masculin que je voyais comme dangereux, manipulateur, dominant et violent. Peu à peu, j’ai compris, après moult expériences que tout est en soi et que c’est en venant au point zéro, au centre de soi, que la perspective change et que le jeu commence à être intéressant. Je savais cela intuitivement mais je n’arrivais pas à l’ancrer dans mon quotidien.

Les quatre dernières années ont été bouleversantes puisque j’ai perdu tous les anciens repères mais c’est aussi ce qui m’a ramené à la vie, la Vraie, celle de la présence à soi plutôt que de laisser les programmes inconscients diriger ma vie

 

Je publierais donc peut-être pas quotidiennement parce que ça prend pas mal de temps, mais régulièrement, quelques parties de ces dialogues intérieurs entre l’âme et le mental ; entre l’enfant et l’adulte, entre le moi et les programmes ou archétypes

J’ai été très attirée par les messages spirituels qui m’ont aidé à retrouver la mémoire et à comprendre un peu mieux ce que j’ai vécu de paranormal mais rien de tel que l’observation neutre pour avoir accès à sa propre guidance, son intuition

Cela demande d’être transparent, honnête envers soi et par-dessus tout, responsable de ce qu’on porte, de ce qu’on exprime et fait

 

Quand on a subi des violences durant l’enfance, des mécanismes de survie s’enclenchent afin de préserver l’intégrité de l’être, de la personnalité et la voix du juge intérieur est prise très au sérieux. Les notions de bien et de mal sont alors essentielles puisqu’elles amènent à se situer dans le monde et à définir ce qu’on veut et ce qu’on ne veut pas. Le problème c’est qu’en s’identifiant à la victime et comme nous créons notre état d’être, notre vie quotidienne qui en est l’expression, on ne vit pas sa propre vie, on répète des schémas, des comportements hérités de l’enfance et qui sont initiés par les programmes de l’ADN eux-mêmes constitués de l’expérience vécue des ancêtres et des incarnations de l’âme

On trimballe ainsi des programmes, des entités ou archétypes en ayant la désagréable sensation d’être manipulé de tous les côtés. Et pour cause puisqu’on s’identifie aux rôles, aux pensées et aux émotions qu’on refoule en permanence sans s’en rendre compte. Cela nourrit autant l’ignorance que la division intérieure et ça nous prive de l’énergie vitale que portent ces émotions messagères de l’âme

Par le refoulement émotionnel, on donne l’énergie vitale aux égrégores et aux archétypes tout en se privant des infos et de l’essence de l’âme

 

Quand je m’identifiais au mental, l’âme me parlait par des images conceptuelles, enfin c’est comme ça que j’interprétais les choses mais à mesure que j’observe et comprend ce que je suis, la perception est différente tout comme les interprétations.

J’ai enfin admis, depuis que j’apprends à accueillir les émotions, que l’âme, c’est moi, c’est ce que je suis avant tout mais ça n’invalide pas du tout le mental et encore moins le physique. Le mental a beaucoup de mal avec la notion de karma parce que ça le ramène au sentiment d’injustice. Pour lui, ça veut dire « assumer les conséquences des actes d’autres incarnations de l’âme ».

De mon point de vue, aujourd’hui, je peux dire que l’âme de la terre et celle du ciel sont associées dans ce jeu que la dualité pourvoit en mettant en avant par effet contraste, les différents éléments qui nous composent.

La victime veut fuir ce monde et n’est pas prête du tout à être responsable des émotions qu’elle rejette systématiquement, elle croit se préserver en suivant le juge intérieur mais elle souffre d’incompréhension, d’injustice, de rejet, de division

Lorsqu’elle juge ou accuse, c’est que la culpabilité est rejetée.

Elle associe responsabilité à culpabilité et même en ayant pardonné à ses bourreaux, elle redoute de faire face à ce qu’elle juge dangereux. Le mental de la victime perçoit tout comme un danger potentiel et il pense qu’en se coupant du ressenti, il préserve l’individu des souffrances. Mais c’est oublier que ce mental a l’âge des traumas, ce personnage pense comme l’enfant qu’on était, par le prisme de la victime et comme celle-ci ne se sent pas coupable d’avoir subi, comme sa vision se situe à 1 mètre du sol, tout lui parait en effet une montagne. Pourtant, accueillir une émotion dure seulement quelques secondes, minutes au pire

En apprenant à observer on voit toutes ces choses et on comprend notre enfermement tout autant qu’on perçoit les portes de sortie, les solutions et les réponses aux questions existentielles.

Puis le mental comprend que l’enfant intérieur demande de l’attention et il en goûte les bénéfices à mesure qu’il est en communion avec l’énergie de la source intérieure

 

Il a lutté contre les émotions toute la vie puis quand il réalise les souffrances qu’il porte, il aura tendance à accuser l’âme pour ces choix, ses autres vies même étant donné qu’on en porte la mémoire traumatique. Jusqu’à ce qu’il comprenne le bénéfice de l’accueil. Mais là, on se retrouve face aux mécanismes de survie et on constate qu’on n’a pas accès si facilement aux émotions

A mesure qu’on prend l’habitude de s’observer et par le dialogue sincère avec le mental, en même temps, on s’identifie de plus en plus à l’observateur neutre, à la conscience élargie de soi qui devient le pilier central, le point zéro où tout devient possible.

Peu à peu, on intègre les énergies de l’âme par l’accueil émotionnel jusqu’à réaliser qu’on est cette âme et bien qu’elle ne soit pas totalement incarnée, par ce centrage et l’ancrage réguliers, on s’identifie à l’âme et à la conscience neutre sans rejeter le mental, le physique mais au contraire, en les incluant totalement

Maintenant, la joie m’habite de plus en plus parce que ces confidences, ces dialogues et l’observation des émotions, des sensations, ramènent la paix à l’intérieur, le sentiment de vraiment former une équipe et d’être à sa place, en soi-même. On a tendance à chercher sa place dans le monde mais c’est d’abord en soi qu’il faut savoir se positionner

Je continue de m’adresser aux différents corps et aspect de soi et ça devient très agréable de sentir ce respect mutuel s’instaurer naturellement. L’inconscient se révèle sans qu’on en soit troublé puisque ça nous éclaire davantage et on se comprend encore mieux

 

Ma définition actuelle de l’amour lumière, c’est la neutralité, la paix, le respect, l’entente cordiale, la transparence, la sincérité, l’authenticité, la joie d’être

L’amour tel que l’humain le vit est toujours conditionné aux attentes de l’autre, il est un jeu de manipulation, de séduction et la croyance que plus c’est intense au niveau émotionnel et plus c’est le signe que cet amour est sincère alors que c’est juste le refoulement de la peur qui donne cette impression d’intensité

 

Plus on résiste à la peur et plus elle prend d’ampleur par le refoulement émotionnel et le fait de perdre l’énergie vitale, d’en nourrir les égrégores, on attire davantage de ce qu’on redoute.

Nous sommes des êtres créateurs du fait de l’énergie qui se déploie via les projections psycho-émotionnelles mais nous ignorons ce processus qui pourtant nous est montré clairement lors des rêves. Ainsi, en refoulant la peur, elle nous revient en pleine poire et l’ego ou le mental vont continuer de croire qu’ils sont victimes des autres, de la vie, des circonstances de l’âme puisqu’on se retrouve dans des schémas où on est en effet victime

Jusqu’à ce qu’on prenne conscience de la relation entre notre état d’être et notre perspective ou vision des faits. Nous avons des filtres que nos croyances et conditionnements génèrent ce qui a pour effet de fausser la vision et donc de répéter en boucle les mêmes schémas de pensées et donc les mêmes créations dans la matière

Je n’en suis pas à décréter parce que ça me semble un peu trop autoritaire et futile  mais je suis ravie de pouvoir enfin générer l’état d’être que j’aime. Je ne décrète pas « je veux ci ou ça », je fais en sorte de me placer sur la bonne vibration, longueur d’ondes ou fréquences intérieurement et le reste suit naturellement

 

A mon sens, le contrôle est contre productif même s’il est nécessaire lorsqu’on est à l’extérieur

Et c’est bien là toute l’ambigüité parce que le mental tout comme le cerveau se sont installés dans ces schémas d’automatismes créant des autoroutes neuronales comme gravées dans le marbre or ce qui permet l’évolution, la compréhension et la guérison, c’est l’amour sans conditions, pour tout ce que nous sommes, la fluidité énergétique, la souplesse mentale, le fait de ne rien arrêter, étiqueter, permet de porter un nouveau regard sur ce qui advient

 

La science et notamment les neurosciences, l’épigénétique, permettent de comprendre les processus internes et la plasticité cérébrale aide à persévérer sur ce chemin parfois sombre de retour à soi

Un amour sincère qui se traduit par l’ouverture du cœur, la paix, l’état de réceptivité

On peut apprendre à se détacher des rôles mais si on lutte contre les archétypes, les stratégies, les pensées et les émotions, on perpétue ce qu’on ne veut pas, la lutte et la division intérieures.

Voir et lâcher suffit à se détacher momentanément des réflexes habituels mais ça prend du temps, de la patience, qui sont aussi des formes d’expression de l’amour source

On peut comparer la guérison ou la résilience comme le fait de prendre soin d’un enfant parce qu’il y a beaucoup de points communs. On devient ainsi nos propres parents au lieu de continuellement se rappeler des carences de nos parents biologiques et au lieu de critiquer leur façon de faire, on aborde l’enfant en soi comme on aurait aimé l’être à l’époque, on apprend à devenir responsable ainsi, responsable de cette famille humaine qu’on porte bien souvent à l’image de nos parents et grands parents. On confond le soi supérieur et le juge même s’ils ont eu ce rôle pendant longtemps, c’était par défaut ou faute de présence à soi

Le fait de mieux maitriser la vibration qu’on émane, motive à être davantage présent à soi et pour quelqu’un qui a toujours voulu fuir cette réalité inversée, ça représente un pas de géant vers la liberté et la souveraineté de l’être

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Lydia Féliz du site humaindivin.com